Premières plaquettes d’unités pour Commands & Colors: Ancient, avec figurines Baccus 6mm (Hastatii, Principes et Triarii)
Baccus
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Un peu d’éclectisme avec diverses figurines, de diverses échelles
- « Truppa Pagata » Régiment régulier paoliste 1768 (Buste résine 54mm, peinture acrylique – Colonel Moustache 2016)
Capitaine du Gondor (figurine metal 25mm – 1994)
Golem Descent – figurine plastique 30mm (FFG -2012)
Wyrm RuneQuest – figurine metal Ral Partha 1986
Régiments de grenadiers français 1815 et landwehr prussiens 1813-1815 (Baccus 6mm)
Hier soir, sur le Champs de Bataille des Guerrieri se déroulait le premier tournoi Warhammer Battles, sous la férule bienveillante et juste de Carlu. Un tournoi de premiers contacts, de nombreux joueurs (parmi la douzaine de Guerrieri participant à la fête) étant des débutants qui découvraient la règle. Dans le même temps, un groupe de Guerrieri avait préféré bolters et lasers ave cune partie de Warhammer 40K. A côté, dans la salle Wargame, quatre Guerrieri, installés plus au calme, testaient Mousquet en version napoléonienne, avec des figurines 6mm Baccus. Deux divisions française (une de cavalerie de ligne) et une d’infanterie étaient opposés à quatre brigades prussiennes (dont une petite mais puissante division de grenadiers combinés qui a littéralement pulvérisé une charge de cuirassiers). La bataille s’est achevée sur une retraite française au bout de cinq heures de combat (3 heures en temps réel).
Résultats (incomplets) du tournoi Warhammer Battles
Nom | Equipe | Victoire | Nul | Défaite |
Julien | Skavens | 1 (massacre) | 2 (massacre, mineure) | |
Nicolas | Nurgle | 1 (majeure) | 1 (majeure) | |
Yves | Nains | 1 (massacre) | 1 (majeure) | |
Paul | Empire | 3 (2 majeures, 1 mineures) | ||
Jonathan | Khorne | 1 (mineure) | 1 | 1 (mineure) |
Cedric | Ogres | 1 (majeure) | 2 (massacre, mineure) | |
Carlu | Nains | 1 |
Une sortie d’atelier aux allures de vide-grenier. Du 25mm, du 10, du 6…
Premières sorties d’atelier pour Mousquet en 6 et 10mm
Pas de repos pour les braves! Hier soir, fuyant la chaleur de leur local de l’Aghja, quelques membres de notre association bastiaise des Guerrieri se sont réunis dans un spacieux appartement de la rue général Carbuccia, au cœur de Bastia, pour une partie test de Commands & Colors: Napoleonics, avec des figurines Baccus 6mm et un set d’hexagones Kallistra.
Pour cette soirée, le scénario choisi (un peu au pif) a été la bataille de Göhrde opposant, le 18 septembre 1813, une forte armée alliée (Prussiens et Russes) commandée par Wallmoden, au petit corps français de Pécheux. Aprés quelques petits aménagements nécessaires au regard des figurines disponibles, les Russes étant remplacés par des Britanniques, la mise en place en rapidement effectuée. Avec un rapport de force de 2 contre 1 en faveur des Alliés, personne ne donnait cher de la peau des Français, malgré une bonne position défensive. Cependant…

A gauche, l’armée alliée, avec les Prussiens en première ligne. A droite, les Français, avec une position renforcée sur la colline
Le but des Français est d’éliminer le plus d’unités ennemies possibles (1 unité détruite rapportant un point de victoire). Celui des Alliés de s’emparer de la colline du centre et/ou des villages (chaque colline et chaque village rapporte un point de victoire). Le premier camp atteignant huit points de victoire remporte la partie. Chaque général en chef commence avec 5 cartes de commandement (débutants, nous n’avons pas souhaité utiliser les cartes Tactiques) et c’est l’Allié qui est activé en premier.
Malgré un fort déséquilibre des forces, la bataille a été très équilibrée, acharnée et incertaine. Les Français ont même été à deux doigts de remporter la victoire après avoir repoussé la première offensive alliée, opérée par les lignes prussiennes – elles ont carrément été massacrées dans le champ devant la colline – pour mener 7 à 3. Mais, au bout de deux heures de jeu effectif (je ne compte pas l’apéritif, la pause « le gras c’est la vie », la pause-café, la pause-digestif…), les Français ont craqué. La faute aux lignes britanniques, un efficace pilonnage d’artillerie qui a rapidement dispersée la faible aile gauche française, et une belle charge de cavalerie.

Les lignes Prussiennes et Britanniques (le socle de cavalerie légère française représente une unité prussienne)
L’effondrement Français était alors inévitable, et ce n’est pas le dernier coup de poker du général Pécheux – s’acharner sur une unité britannique exposée et affaiblie – qui a pu changer le cours de l’Histoire. Au final, les Alliés emportent la partie sur le score de 8 à 6.
Arriva alors le moment de tirer les conclusions de cette partie test (avec un bon whisky pour nous aider dans nos réflexions). De façon unanime, nous pensons que cette règle est beaucoup plus tactique qu’elle ne le laisse paraître au premier abord. Une bonne gestion du deck est essentielle (j’ai commis de nombreuses erreurs, gâchant inutilement de bonnes cartes), le système fait qu’une unité n’est jamais sûre de finaliser son offensive et, inversement, elle a toujours un espoir de s’en sortir. Rien que dépouiller la règle de base a monopolisé toute notre attention, quand on sait qu’il existe 6 extensions avec nouvelles règles, options, et tout, et tout… On n’a pas fini d’en voir le bout.
Question figurines, après une séance de discussion très constructive, nous en sommes arrivés à la conclusion que les socles de 4×2 sont un peu trop petits pour ces hexagones de 10cm plat à plat. Comme l’on peut vérifier sur les photos, cela amène une légère sensation de manque de densité des troupes. Vu que l’on ne manque pas de figurines, je vais essayer une autre solution : rajouter une ligne d’infanterie et de cavalerie et socler le tout sur des bases plus profondes. A voir….
Ce billet fait suite à celui sur l’armée française.
Complètement réformée, l’armée prussienne présente en 1815 un visage tout à fait nouveau, excellemment bien expliqué dans le supplément Albion Triumphant pour la règle Black Powder. Dans le cadre du projet Black Powder 1812 de notre club, il a fallu adapter l’échelle de nos figurines à celle de la règle officielle, en prenant bien garde de conserver les spécificités de la période. Voici le résultat de ces réflexions.
ORGANISATION GENERALE
Avant d’entrer dans les détails, voici quelques rappels sur la structure de l’armée prussienne au niveau de la brigade. En 1815, la brigade d’infanterie prussienne a été révisée. Oubliées les énormes unités peu manœuvrables du début du siècle, on penche désormais sur une organisation assez proche du standard de l’époque mais présentant quelques spécificités qui lui assurent une relative autonomie. De manière générale, une brigade d’infanterie prussienne est composée de trois régiments d’infanterie (ligne ou landwehr), de détachements de jägers qui agissent indépendamment, d’une batterie d’artillerie et d’un ou deux escadrons de cavalerie légère. Lire la suite